Un frémissement...
Juste un frémissement...
Infime. A peine un souffle.
Et pourtant on s'y accroche à cet espoir naissant.
Parce que c'est ça la vie. Que chaque instant de bonheur est à saisir de peur qu'il ne s'échappe.
C'est fragile, l'espoir.
On souffle dessus comme sur des braises pour le faire grandir, qu'il nous fasse rougir de plaisir un jour.
On l'entretient. On le préserve. On le cache. De peur que ceux qui le voient le salissent du sceau de la réalité froide. De peur que tout le monde sache un jour qu'on n'a pas su en prendre soin et que l'espoir s'est mué en larmes.
Cet espoir si fort nous appartient. Egoistement.
Et puis un jour, l'espoir est assez fort, assez solide pour qu'on le dévoile aux autres. A ceux qu'on aime.
On s'était même dit qu'on l'étalerait aux yeux de ceux qu'on déteste comme un pied de nez. Mais non. On a mieux à faire.
Vivre. Vivre l'espoir.