Pendant les années 90 à New York, il a été l'un des fondateurs du mouvement Culture Jamming. Il a travaillé sur les rues, modifié les campagnes d'affichage pour les détourner et créer des commentaires satiriques.
En 2002, il est parti pour Barcelone où il a commencé sa série "identité". Attiré par la beauté des vieilles surfaces, il a décidé de mélanger photos et images réalistes d'habitants anonymes et de leur appliquer les méthodes utilisées par la publicité, telles que le positionnement stratégique et la taille, mais avec l'intention de créer un commentaire de comptoir poétique qui s'estompe devant la beauté. La série identité veut créer un dialogue avec la communauté locale à travers l'art.
Il choisit d'utiliser le charbon pour sa transparence et sa qualité éphémère et se sert de la texture du mur plutôt que de le recouvrir.Ses portraits basés sur le temps se détériorent progressivement. Ils deviennent une métaphore de l'évanouissement de la vie, de la gloire et des choses que nous pensions être tellement importantes. La création de la série "Identité" est aussi un acte qui est respectueux de l'environnement et à la merci du monde naturel. Les pièces disparaissent comme la chaleur après une étreinte.
Bref, allez voir cette jolie exposition d'où émane beaucoup de poésie...
Galerie Mathgoth
34, rue Hélène Brion – 75013 Paris
Du mercredi au samedi de 14h à 19h